L’identité d’un Armagnac résulte de la maîtrise des étapes suivantes : le travail de la vigne, l’élaboration des vins de chauffe, la distillation, le vieillissement en fûts de chêne.
Le moment est venu pour le maître de chais Armagnac ainsi qu’Armin et Rémy Grassa de mettre en œuvre tout un savoir-faire qui vient de la plus lointaine tradition : selon la singularité recherchée de chaque cuvée, ils vont choisir les différents fûts et les assembler de telle sorte que les cépages et les millésimes s’allient pour donner le meilleur équilibre possible.
Les coupes, sélection et assemblage de différents fûts : une étape essentielle et un savoir-faire qui vient de la plus lointaine tradition.
Cette pratique des coupes est sans cesse renouvelée et découle d’une subtile alliance entre ce qui a été transmis par les générations précédentes et ce qui est l’apport personnel du maître de chais Armagnac et des frères Grassa.
L’Armagnac n’est pas seulement un produit naturel, il est aussi une création humaine et tout l’enjeu est que l’un et l’autre donnent le meilleur d’eux-mêmes pour parvenir à ce plaisir unique qu’est la dégustation d’une eau-de-vie d’exception.
Le degré d’alcool de la cuvée d’Armagnac dépendra, dans un premier temps, du choix des coupes effectuées par le maître de chais puis, dans un second temps, d’une éventuelle réduction.
Au Domaine Tariquet, soit l’Armagnac est « réduit » avec des « petites eaux » avant d’être embouteillé, soit il est embouteillé « brut de fût » (plus connu sous la désignation « cask strength » dans le monde anglo-saxon).
« Réduit » signifie qu’on diminue le degré d’alcool. Cette pratique commune à tous les spiritueux consiste à descendre ce degré en ajoutant de l’eau, en général pour atteindre le niveau de 40%. Au domaine, cela s’effectue avec des « petites eaux », méthode peu courante nécessitant beaucoup de travail et de temps.
Les petites eaux sont composées d’eau pure et d’eau-de-vie et titrent 19% d’alcool. Elles sont élevées en barriques avec patience comme l’Armagnac, ce qui a évidemment un impact important. Il faut plus de barriques, plus d’espace et plus de travail pour les affiner, mais cela permet d’éviter d’atténuer les bienfaits du vieillissement par l’ajout d’une seule et simple eau pure au moment de l’assemblage.
Selon les armagnacs, on ciblera un degré d’alcool de 40% ou 42% voire 45%.
A contrario, « brut de fût » signifie que l’armagnac est sorti de la barrique et embouteillé tel quel, sans aucune réduction. Dans ce cas, le degré sera en général supérieur, pouvant aller de 47% à 55% selon l’évolution des barriques et de l’âge de nos armagnacs. La production d’armagnacs « brut de fût » reste relativement rare.
Les armagnacs réduits seront en général plus souples et délicats, les « brut de fût » exprimeront la puissance et la complexité. Mais là encore, rien n’est systématique, chaque cuvée révélant une personnalité distincte.
Quel que soit le choix retenu, réduit ou brut de fût, nous n’ajoutons ni caramel, ni édulcorant. L’équilibre, les teintes et les saveurs de nos Bas-Armagnacs sont strictement le fruit de l’alchimie qui s’accomplit entre l’alcool et le bois de la barrique.
L’armagnac demeure en barriques jusqu’à la mise en bouteilles afin que son vieillissement ne soit pas interrompu.
Les Bas-Armagnacs bénéficient de leur propre ligne de mise en bouteilles et une équipe spécifique est dédiée à ce savoir-faire.
Pour les grands formats, magnums et pots gascons, les équipes appliquent à la main la cire sur le bouchon, une technique minutieuse.
Les différents flacons sont ensuite placés manuellement avec soin dans les étuis ou coffrets spécifiques à chaque cuvée. Les grands formats et certaines carafes sont conditionnés dans des caisses bois dont l’origine est 100% locale. Elles sont réalisées par un artisan armagnacais avec du pin de la forêt des Landes de Gascogne.
Lundi au Samedi
10h à 12h / 14h à 18h
Fermé Dimanche et jours fériés
Domaine Tariquet
32800 Eauze – France
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
