LE RESPECT DE LA TERRE
UNE AGRICULTURE RÉGÉNÉRATRICE ET UN SOL VIVANT
Respecter la terre est notre impératif premier. Tout vient d’elle. C’est d’elle que la plante va tirer toute sa richesse. Respecter la terre implique donc d’en connaître les propriétés et besoins. Pour cela, il faut l’étudier, l’analyser, la comprendre.
Le sol est un écosystème majeur et singulier de la biosphère. Il constitue un biotope complexe qui abrite une immense richesse d’organismes vivants.
Un mètre carré de sol vivant abrite plus d’organismes vivants que d’êtres humains sur notre planète.
Les différentes strates qui constituent le sol en font un des réservoirs de biodiversité les plus importants de notre planète.
Cette abondance biologique très hétérogène se traduit par la présence d’organismes visibles et invisibles : insectes, myriapodes, collemboles, nématodes, champignons, bactéries, et bien d’autres organismes vivants.
Tous ces organismes vivent et interagissent dans le sol, contribuant ainsi au fonctionnement de cet écosystème et à la durabilité de sa fertilité. Le sol, la « terre nourricière », peut ainsi nous rendre ses services, comme celui de produire notre alimentation.
Le sol n’est donc pas un simple support sur lequel s’enracine la vigne sous le contrôle de l’Homme. Il est indispensable de se soucier de l’impact de chaque action sur la vie du sol, comme par exemple l’excès de labour ou l’usage d’engrais minéraux au détriment d’apports organiques. De même, l’excès de certains résidus phytosanitaires, en particulier le cuivre, ne contribuent pas à la fertilité durable et ont tendance à stériliser la vie des sols.
Un sol assurera durablement ses fonctions s’il est « vivant ». Il faut donc bien le respecter, le comprendre et ne pas le dégrader.